mercredi 9 septembre 2009

Une belle rencontre


Dernièrement j’ai eu la chance de rencontrer Cesar Evora, un homme haut en couleur et d’une extrême gentillesse. Depuis des mois, Cesar a patiemment récolté divers matériel scolaire avec son association. Nous nous sommes vus plusieurs fois et avons rempli des anciens bidons de « blanc battu » (les Africains vont adorer) que je suis chargé d’acheminer à Mindelo, au Cap Vert.

Cesar a été le sujet d’un article, paru dans « l’Express » neuchâtelois, dont je vous livre quelques extraits :

« LE Cesar Evora, neveu de la diva du même patronyme, ce Cesar est une des figures les plus populaires et les plus appréciées de Neuchâtel. La voix imprégnée de la douceur d’un Christ auquel il fait en quasi-permanence référence, un sourire s’épanouissant spontanément sur les lèvres, notre Cesar arpente régulièrement les rues de la ville pour, au gré d’échanges verbaux remplis d’amitié et de chaleur humaine, rappeler à ses interlocuteurs que tout le monde, sur notre planète, ne bénéficie pas, loin s’en faut, de la même aisance matérielle que nous. Car il n’a pas oublié, Cesar, les enfants de son Cap-Vert natal, ni ceux de la Jamaïque qu’il a connus plus tard. Il ne les a pas gommés de sa mémoire malgré dix-huit ans passés sous nos latitudes. Son pays, les gens qui l’habitent, il leur voue encore et toujours un amour profond :

« C’est un bout de terre qui s’emploie, sous l’égide d’un gouvernement, à se reboiser, mais qui souffre, notamment dans ses zones de montagne, d’une absence flagrante de moyens. Par endroits, on se croirait au XIXe siècle ! »

A son échelle, avec sa foi, en Dieu et en l’homme, pour moteur principal, Cesar a fondé en 2001 « Organisation Neuchâtel Humanitaire » (ONH), dont les buts, résumés, sont le développement d’un esprit de solidarité et de partage à travers notamment des actions et des animations socioculturelles dans le canton, et en parallèle la récolte de matériel scolaire destiné aux enfants les plus défavorisés du Cap-Vert.

Une entreprise aussi modeste que réaliste, mais enthousiaste et généreuse qui lui a permis, avec l’aide gratuite de l’ONG « Voile Sans Frontières Suisse », d’acheminer depuis sa création le contenu de cinq bateaux de cahiers, de crayons et autres fournitures ici élémentaires qui servent là-bas à combattre efficacement l’analphabétisme. »

« Lire, écrire, compter…L’accès au savoir de base nourrit les rêves de plein de gosses du Sud. Un (facile) coup de pouce peut les sortir d’une ignorance pesante. »

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