samedi 7 novembre 2009

Un poisson volant qui ne l'a pas mal volé


La « descente » de 1700 km vers le Cap Vert s’est bien déroulée.

Nous avons enfin touché du vent arrière nous permettant de hisser les voiles, puis la voile, lorsque la vitesse du vent était trop forte (30 nœuds). Des vagues de 4 m se sont rapidement formées rendant toute activité à bord quasiment impossible. Cuisiner, lire, voir même dormir tenaient de la prouesse.

Des surfs étourdissants à 12 noeuds, la pleine lune, les compagnons désormais amis les dauphins ainsi que des myriades de poissons volants ont égaillé notre long périple. C’est absolument magnifique de voir ces escadrilles bleutées jaillir de l’eau comme des fusées et planer pendant quelques secondes au raz de l’eau pour fuir leurs prédateurs. Ils sont si rapides que je ne suis pas arrivé à les filmer. Quelques spécimens maladroits ont fini sur le pont et j’en ai même trouvé un dans une casserole sous le hublot de la cuisine…

La pêche à la traîne fut médiocre et on peut légitimement se poser des questions sur la surpêche en Atlantique sachant qu’on ramenait plusieurs poissons par jour en Méditerranée, alors qu’on en a pris qu’un en sept jours…A ce propos, le chocolat suisse embarqué à jouer le rôle d’antidépresseur pour « killer » Patrick…

Nous avons laissé la côte mauritanienne à distance respectable pour éviter tout incident avec d’éventuels pirates, apprenant qu’il y a une dizaine de jours, des navigateurs français se sont vus abandonnés dans leur annexe gonflable par une de leur bande…

Arrivés en fin de nuit, nous avons attendu le lever du jour pour profiter du paysage.

Un bateau de 12 m...c'est petit...Imaginez passer une semaine dans une cuisine et un bout de terrasse...

A Mindelo, j'ai une connexion et un grand merci à tous ceux qui m'ont envoyé des "Emiles"...J'ai rarement eu un tel plaisir à l'ordinateur...

La suite au prochain épisode...



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